Confidence (mais gardez-la pour vous)
Lors d'une de nos discussions avec mon binome de travail, ce dernier m'a avoué qu'il aimait bien mon blog quand je laissais des
posts à caractère plus privé. Vous savez le coté "j'aime la confiture à la griotte et je suce mon pouce en dormant dans le lit de mes parents". Ce genre de petites choses qui vous rendent un peu
humain. A chaque fois je lui réponds que ça me traverse l'esprit assez souvent, effectivement, d'écrire quelque chose d'un peu personnel. Mais j'ai toujours peur de me mettre à chouiner et
pleurer sur mes godasses si je m'emballe trop. Je n'ai pas envie de tenir un blog larmoyant et nombriliste. Il en existe assez comme ça.
Mais je vais vous faire une confidence : je déteste l'être humain. Et je ne le déteste pas parce que ça fait classe de dire ça ou pour n'importe quelle mode romantico-gothique. Non non, je
déteste l'être humain parce qu'il a tout raté. Parce que c'est l'être vivant supérieur, celui qui a la conscience, la science, la raison et l'intelligence suffisamment infinie pour braver
l'impossible. Et qu'aujourd'hui, l'être humain est un fardeau pour sa propre planète.
Je ne considère pas une période historique mieux qu'une précédente. Pour moi, l'Humanité n'a été qu'un monumental foirage parsemé d'éclair de génie. Aujourd'hui, les populations
se rendent compte que la planète est épuisée, à bout, kaputt. L'humain sanglote, se ronge les sangs, fait son mea culpa. On le berce dans ses efforts : triage de poubelles, c'est bien ; les
transports en commun, c'est mieux ; les ampoules basse consommation, quelle bonne idée. C'est beau. Et que fait l'être humain ? Il est conscient de son rôle et donc, il se gave de télé-réalité,
consomme comme une brute et attend patiemment que son voisin sauve l'environnement à sa place.
L'être humain est un boulet hypocrite et égoïste. Dans un de ses posts, Hephaistos639.7 FM souligne une des plus belles tares de l'être humain : celle qui consiste à avoir toujours raison.
Il explique le mal qu'il peut avoir à supporter les gens qui catégorisent les douleurs des autres. Souvent, ces gens minimisent votre souffrance car, incidemment, elle empiète sur la leur, vraie
ou superficielle. Ces gens qui vous font culpabiliser en se citant en exemple, en dressant des portraits à leur gloire fantasmée et en vous faisant la morale sur votre comportement. J'ai toujours
apprécié qu'un mec me dise de me conduire en homme quand j'ai des problèmes de coeur quand lui-même se comporte comme un rampant au moindre souci. Et quand ils se flattent tout en se
plaignant parce que leur amoureux(se) ne les aime pas alors qu'il devrait se rendre compte de la chance qu'une personne comme elle s'intéresse à lui ou elle.
Je n'aime pas l'Homme, ni l'époque dans laquelle je vis. Je suis un misanthrope pacifiste. Et paradoxalement, il y a des gens qui m'aiment vraiment.
Mais ça, c'est une autre histoire...
Bonne nuit...