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Recyclage, le retour...

Publié le par Buster Casey

 N'ayant pas une folle envie de parler de quoi que ce soit ce soir, vu que je n'ai pas vraiment de sujet non plus, je me permets une repompe éhontée de mon précédent blog. Oui, je sais, c'est scandaleux mais pensez aux gens qui ne l'ont jamais lu. Ils découvrent, ils s'émerveillent, ils se mettent à jour.

 Ainsi,

Histoire 3

 Ne me coupez toujours pas, ça devient marrant...

 Le garçon aime la fille, de plus en plus chaque jour qui passe. Il comprend qu'il vient enfin d'accéder au vrai sentiment amoureux. Pas à un sentiment romantique ou fantasmé, pas une volonté aveugle d'aimer l'amour, mais la véritable envie et volonté d'aimer quelqu'un dans son entier. De l'aimer avec ses qualités et ses défauts. Le garçon aime la fille aujourd'hui mieux qu'il n'aurait pu l'aimer il y a encore 3 mois parce qu'aujourd'hui, il a pris conscience de lui-même. Il a compris qui il était même s'il se cherche encore beaucoup. Il comprend que le compromis n'est plus forcément un sacrifice ou une atteinte à sa fierté. Il comprend qu'il peut revoir ses principes sans pour autant se vendre. Il comprend qu'aimer quelqu'un, c'est se modifier sans se transformer.

 Il comprend qu'il doit faire son deuil. Il comprend que cet amour aujourd'hui l'empoisonne. Il sait au fond de lui que la fille l'aime même si elle se comporte comme une gamine idiote qui s'aveugle toute seule avec de fausses croyances. Il comprend que pour redevenir lui-même, il doit étrangler ses sentiments, les ranger dans un coin. Le garçon souffre et il en a marre. Le garçon aime et il a mal.

 La fille aime le garçon mais se perd avec "n'a rien à foutre là". La fille sait que cette relation ne mène à rien mais elle a peur : peur de l'avenir, peur de la solitude, peur de prendre la décision qui lui revient, peur de faire le premier pas... La fille change, commence à comprendre mais le processus est lent. Le déclic ne peut venir que d'elle et le garçon le sait.

 Le garçon attend en silence. Il serre les dents, incapable de maîtriser son coeur mais il attend. Tout ce qui viendra, se dit-il, ne pourra que faire évoluer cette histoire, en bien comme en mal. Il considère avoir fait sa part du chemin. Il ne peut pas faire celui de la fille à sa place.

 Le garçon garde un espoir car il ne veut pas tuer cette histoire qui doit et peut durer. Mais il sait qu'il n'a pas le choix.


 Moralité ?

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A
"L'être que vous aimez et l'être qui vous aime ne sont jamais, au grand jamais, la même personne." (Monstres Invisibles, Chuck Palahniuk) et les effusions sentimentales sont d'une bien courte durée
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